Pour bien commencer la semaine, des amoureux vraiment trop mignons, du soleil pour se réchauffer : cette très jolie Love Session de Y&G a été shootée par Elisa aka
Busterlili.
J’aime beaucoup son univers très tendre, le jolies lumières : c’est vraiment frais et délicat. Ses photos sont très naturelles et avec beaucoup d’émotion. Les amoureux de cette séance m’ont particulièrement touché par leur timidité et leur sensibilité : quelque chose de fragile mais beaucoup d’amour surtout, et de complicité.
Elisa vous raconte un peu plus cette journée qu’ils ont passé ensemble :
Lorsque j’ai proposé à « Y&G » de faire une séance d’engagement avant le mariage, ça n’a pas était forcément évident pour eux.
Comme beaucoup de couples, ils n’ont pas l’habitude de se faire prendre en photo et m’ont dit qu’ils détestaient poser et se faire prendre en photo ! Mais cela tombe bien car je déteste faire poser les couples !
Il a fallu qu’on fasse connaissance avec mon appareil pour qu’ils comprennent ma façon de travailler en live. Je leur ai donné rendez vous au bord de l’eau ! Surfeurs tous les deux, ils sont fous des vagues, mais ce jour là, pas de houle au programme, alors direction le lac Hostens !
Il fait gris et frais, lui est détendu, elle est un peu intimidée au début.
J’ai amené ma fille pour faire diversion et leur changer les idées. « Y » me raconte qu’il a pas mal travaillé sur ce site et le fait découvrir à sa future épouse. On s’arrête sur un petit pont à rasée de l’eau au milieu des roseaux, les nuages s’en vont et la vue est belle.
Ils font comme s’ils n’avaient rien vu, je venais de prendre leurs pieds en photos et continuent de papoter tranquillement.
Je commence toujours tranquillement, par des bouts de corps par ci par là, leurs mains qui s’enlacent, un coin de sourire… J’aime garder leur spontanéité et les rendre tels qu’ils sont dans la vie : beaux et eux-mêmes. Une fois que la glace est brisée, je peux être plus frontale avec mon objectif, laisser faire les choses et l’histoire se raconte au fil des clichés.
Finalement ils sont très à l’aise : ma fille, la diversion, les emmène dans des petits sentiers sous les pins. Ils la suivent et s’arrêtent de temps en temps pour contempler les alentours. Le soleil se lève : on traverse les fougères sous les pins et on se dirige vers un ponton.
Je les laisse aller devant, ils commencent à vraiment m’oublier et n’entendent plus le clac de l’appareil. Un petit bain de soleil tous les deux en rigolant parce qu’en fait, il fait vraiment chaud.
Je vérifie dans mon boitier, les photos sont prometteuses, ils me racontent leur belle rencontre et ce qu’ils envisagent pour le grand jour !
Pas mal de choses ont déjà été réalisées : il ne restait qu’un mois avant le mariage.
Ils savent ce qu’ils veulent et où ils veulent aller dans la vie.
Je me dis que je suis vraiment ravie de les avoir rencontré et de les accompagner pour leur grande journée. Et je ne me suis pas trompée, ce fut une des plus chaudes et intenses journées de l’été : 40° et 200 invités, tout est dit 😉 !
Deux anecdotes me reviennent.
La première demi-heure, surtout dans les fougères, je leur fais remarquer qu’ils sont très beaux de dos, et que ce serait bien qu’on voit qu’ils sont beaux en face tout court.
Du coup, hop ! en pleines fougères ils se retournent et posent (oui, je leur avais pourtant dit de ne pas le faire mais ça fonctionne bien !)
Et je vois que « Y » est très très accroché à sa « G », il est hyper attentionné, très galant : le super mec quoi !
C’est lui qui s’est occupé des rendez-vous avec les prestataires, elle est en dernière année de médecine, donc pas du tout le temps.
C’est la première fois qu’un futur marié prend les choses en main, et ça lui a paru tout simple, à coup de tableau excel 😉
C’est donc lui que je connaissais plus qu’elle. Habituellement, je connais davantage la future mariée parce qu’on bavarde pas mal au téléphone avant de se rencontrer, ce qui occasionne un début de complicité.
Là, les rôles étaient inversés.
La photo est un refuge pour moi ! c’est le point de départ. Mon appareil photo est comme un doudou que je traine partout !
Mon père m’a posé un petit appareil dans les mains à 6 ans et m’en a expliqué sommairement le fonctionnement, autant qu’un enfant de 6 ans puisse intégrer…
Plus tard, j’apprends à connaitre les secrets de la chambre noire durant mes études aux Beaux Arts, et je profite de mon job d’étudiant chez un photographe pour développer un max de pellicules.
Mes études ont sensibilisé mon regard sur les instants fugaces et les moments apparemment anodins qu’on oublie de saisir au quotidien.
Mon oeil s’est alors posé sur les détails qui composent un espace ou une émotion entre deux personnes. Ils sont tellement révélateurs, ils sont le lien nécessaire à toute histoire qui se tricote sous mes yeux. J’aime dire que je photographie les émotions, tout simplement.